*Les humains sont l’union entre le Ciel et la Terre. Ils sont des êtres spirituels qui ont une expérience terrestre.

Le Qi est est l’état pure de l’énergie. C’est la force créatice de la vie. Le Qi se cultive grace à la conscience qui fait le liant avec la forme, la matière, notre corps. La conscience (mind) peut pénétrer tous les niveaux de l’existance. Accomplir ses tâches quotidiennes avec attention consciente, en maintenant un mental paisible, est une forme très élevé de Qi Gong. Lorsque nous apportons notre attention sur une partie du corps avec pleine conscience, ceci attire le Qi tout comme un aimant. Les sons en Zhi Neng Qi Gong ont un effet dans le champ électromagnétique de notre corps et de notre environnement. Les sons peuvent harmoniser le rythme du coeur et de la respiration, et des ondes cérébrales. Quand l’énergie s’accumule, il ouvre le Coeur qui aide a garder un contact avec la conscience. Nous cultivons tous un champ d’énergie autour de nous, soit de façon consciente et responsable ou inconsciente, et irresponsable. Le champ d’énergie c’est la présence de l’intelligence unifié avec l’énergie créatrice pure. Dans d’autres traditions ont la nomme: Esprit saint, Régistres Akashic, Tao, Le Divin, L’unique etc…La clef est de le cultiver consciemment. Le pouvoir du sourire intérieure est inestimable: il permet des changement cellulaires et chimique qui favorise la guérison et la santé. L’intention amène l’inspiration, la direction et l’engagement. Le mental s’attache au négatif comme a du velcro mais tend a laisser passer le positif comme dans un teflon. L’alternative est de cultiver le la joie inconditionnel quel que soit le malheur, ou les histoires tristes qui nous habitent. (pensées de Maître Mintong Gu)

Mintong Gu  Wisdom healing

 

*La souffrance nous fait souvent trouver le vrai, le beau, le pur et tout pour moi. J’appelle ça l’amour.

Charles Daudelin grand artiste et sculpteur.

*Prendre et donner c’est l’accueil et la conduite du souffle.

Conduire le souffle c’est rendre le souffle efficace. Il faut cueillir le souffle comme on cueille un fruit dans l’arbre.

George Charles

*Vers la Présence

(Inspiré de Jeanne de Salzmann)

Nous perdons facilement l’état de centrement en étant réactif. Notre manque d’unité intérieure nous fait perdre beaucoup d’énergie. C’est que notre relation entre le  corps et le mental est généralement faible. Il nous faut renforcer cette relation jusqu’à ce qu’il n’y est plus de séparation entre le corps et le mental.

Lorsqu’on est déclenché dans notre mode réactif nous sommes invités à  rester avec les effets de notre réactivité, écouter et voir intérieurement. C’est à partir de ces conditions qu’un mouvement spontané de lâcher prise peut se produire. C’est un peu comme un secret bien gardé : voir, et écouter notre monde intérieur de réactivité, en souffrir la réalité, voir la peur qu’elle déclenche puis le lâcher prise qui s’en suit. Aussi longtemps qu’on ne peut être avec  nos souffrances, rien de nouveau ne présentera à notre réalité.

Notre attention est comme un gardien de nuit, toute écoute et présence, à  la dispersion en soi, au manque. Cet état de grande attention ne vient pas par la résolution analytique de nos problèmes, ou de nos angoisses, mais pas la capacité de voir intérieurement : voir ma dispersion, voir le manque. C’est le voir qui amène la transformation. L’attention se fait très pointu, présente, profonde.

De cette attention naît deux mouvements : un mouvement d’éveil de notre sensibilité, et le 2e mouvement, le lâcher prise qui s’approfondit continuellement. Ces deux mouvements se complètent. Notre  attention devient de plus en plus fine, avec une vigilance accrue. C’est ce qui fait naître une grande tranquillité qui amalgame les 2 mouvements.

Nos états de dispersions sont normaux. Tant que notre capacité de concentration n’aura pas atteint une grande  force, notre attention sera déficiente.

*La Barque vide

Imaginez une double barque traversant un fleuve. Qu’une autre barque vide qui dérive vienne à  la heurter, les mariniers fussent-ils des hommes d’esprits mesquins, ne se fâcheront pas.

Mais s’il y a un homme dans la barque, ils crieront pour qu’il la gare. S’il ne les entend pas, ils crieront une deuxième fois; s’il ne les entend toujours pas, ils le poursuivront d’injures.

En résumé, la barque n’excite pas la colère si elle est vide; elle ne la provoque que si elle est occupée.

Ainsi qui pourra faire du mal à celui qui aura su se vider de son moi?

Tchouang Tseu

*Les trois couches de l’écoute

Celui qui sait vraiment écouter pourra pénétrer la sagesse, s’il s’interroge d’un point de vue essentiel.

Il y a, l’écoute totale de l’esprit, l’écoute moyenne par le Coeur, l’écoute de qualité extérieure par les oreilles.

Quand on écoute par les oreilles, on reste au niveau de la peau, séparé.

Quand on écoute par le Cœur, on s’en tient aux muscles et à la chair (proprioception). On est polarisée par son affectivité.

Celui qui écoute à partir de son esprit, cela se loge aux os et à la moelle. C’est qu’on a laissé pénétrer jusqu’à la moelle des os (système nerveux, os, Reins, moelle).

Ainsi, quand l’écoute manque de profondeur, la connaissance n’est pas éclairée, on ne va pas jusqu’à l’essentiel, notre conduite ne trouve pas son accomplissement.

Dans la structure intime de l’entendement, il y a la vacuité du Cœur. Les yeux ne contemple plus sur le vain et les oreilles n’ont plus d’écoute superficielle.

Entretiens de  Jean-Marc Eyssalet, septembre 2004

Shen L’instant Créateur JME

Lu Tsou, Le Secret de la Fleur d’or